14 août 2011
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يسألونك
يسألونك عن شاعر مثقل بالحنينْ..
يسألونك عن مغرم يبتغي شبق الروح
في جسد امرأة من مياه و طينْ !
يسألونك عن عاشق خائب ٍ
أنكرته نسا العالمينْ !
يسألونك عن فائض الماء في البحر..
عن ظمإ الشط للماءِ..
عن حيرة الرافدينْ !
يسألونك عن وجع الورد و الياسمين ْ !
يسألونك عن غابة النخل في وطني
شتتتها الأعاصير ذات اليسار
و ذات اليمينْ !
يسألونك عن" صالح" .. عن " ثمود" الجديدة..
عن " ناقة الله" يعقرها سيد الجاهلينْ !..
يسألونك.. كم يسألونك يا صاحبي ..
يسألونك .. قل إنني نخلة ٌ
تتحدى الرياح و قيظ السنين ْ !
يوسف وغليسي
Published by ahmed bengriche
14 août 2011
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Dans un jardin d’automne
Habillé de tristesse
Un enfant se promène
Guidé par un oiseau
Oh ! Dis-moi
Que verrais-je si j’avais
De vrais yeux ? Tu verrais, dit l’oiseau,
Déguisant le décor
Très consciencieusement
Avec de beaux mensonges,
Un énorme jet d’eaux
Entouré d’arc-en-ciel,
Un gazon velouté
Un ciel immaculé
Des fleurs multicolores
Des fruits sur tous les arbres
Des statues toutes blanches
Des allées bien tracées
D’autres oiseaux que moi
Et tous en liberté
Tu verrais le soleil
Et encore la beauté
Et puis la joie de vivre
Et beaucoup d’autres choses
Que je ne sais décrire…
Tu verrais toi et moi
Tu te verrais surtout
Salué comme un prince
Par l’été et sa suite
Au fond d’un paradis…
Dans un jardin d’automne
Habillé de tristesse,
Un enfant est aux anges
Pendant qu’un oiseau pleure…
AHMED AZEGGAH
Published by ahmed bengriche
14 août 2011
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EXTRAIT
Je lève
Mon verre plein de sang
à
La santé
de ceux qui sont en bonne santé
Je le lève
Et je le casse
Rageusement sur le comptoir
De ma colère
Et
J'en triture les tessons
Rageusement...
Entre mes doigts pleins de
Sang...
La complainte,
Voilà
Il faut aussi
Que j'aie toute ma tête à moi
Tout seul
Et pour toute la
Nuit...
Viens, Charlemagne
Je vais te dire un poème
ISMAEL AIT DJAFER
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14 août 2011
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CONFÉRENCES
Vous qui savez tout
je vous prie d'appeler
les marchands de bonheur
les vendeurs d'illusions
les aveugles qui voient
et les sourds qui le restent.
Vous qui savez tout
je vous prie de me dire
où habite la mort
je vous dirai plus tard
où demeure la vie.
Vous qui savez tout
je vous prie d'insister
qu'elles ne viennent pas encore
je suis en conférence
avec la liberté
et je n'ai guère le temps
de mourir aujourd'hui.
Vous qui savez tout
Je vous prie d'insister
qu'elles ne viennent plus jamais
je suis en plein discours
avec la liberté
et je n'ai guère le temps
de vivre maintenant.
Vous qui savez tout
vous voyez bien
derrière le cerisier
un enfant m'attend.
Vous qui savez tout
je vous prie de dire
aux marchands de bonheur
aux vendeurs d'illusions
aux aveugles qui voient
et aux sourds qui le restent
qu'elle s'appelle liberté.
Mohand ABOUDA
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14 août 2011
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Brûlure d'iceberg aux yeux de faune
les cris cinglants de la corde acérée
au coeur de l'orage
poème me poussent
à petits pas de fourmis
dans la gueule
fournaise
d'un monstre squelettique
mon coeur
a fait bande à part
des yeux lui ont poussé sur les orteils
je ne
le
reconnais
plus.
MOHAMED ISMAEL ABDOUN
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14 août 2011
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01:42
AUTRE JE
A vingt ans tu te dis c’est foutu
Jamais je ne serai un autre Arthur
Comment faire avec s’y prendre autrement
Irrémédiable le cheminement
Imprime ses pulsations
Le vers accompagne un corps qui fatigue
Est-ce là ce que tu aimais à lire
- pompe lyrisme et technique au berceau
d’un augure faste les étoiles scintillent
pour le répéter paré d’un éclat singulier
pourquoi sourire à l’évocation s’indigner
non plus ne rassure tu as vieilli
malgré l’insistance du regard et ce feu
qui durcit dans le trait
HABIB TENGOUR
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14 août 2011
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01:42
Il est des chants qui bercent
Il est des chants qui luttent
Des chants profonds pour une symphonie humaine
DJOHER AMHIS
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14 août 2011
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VISAGES D’OMBRE
Quand d’un être longtemps
Le sourire demeure
Et qu’il vous accueille
Pudique
Au seuil de sa maison
Par delà le silence
Au delà de l’absence
C’est que ni ici ni ailleurs
Par delà les saisons
Au delà du temps
Nulle part il ne meurt
AICHA BOUABACI
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14 août 2011
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A TOI
Mes larmes je te les offre
Et je t’offre mon âme
Je t’offre mon système
Métrique
Et mes joies folles
Je t’offre mon enfance
Au milieu d’un village
Je t’offre mon silence
Orné de palmes d’or
Je t’offre mon dernier
Poème
Et ma tendresse…
SAFIA KETTOU
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14 août 2011
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TON CORPS en forme de harpe
Diaboliquement diaboliquement tentateur
Arbre en ripaille
C’est le jour devancé
Qui désamorce l’espoir
C’est la nuit qui nous cimente
A des présents interdits
Arbre en ripaille
Qui renouvelle un sommeil sans fin
Et qui brise l’image de mon rêve
Le plus proche
DJAMEL AMRANI
Published by ahmed bengriche