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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 06:37

Okoundji, Gabriel Mwènè 

 

Okoundji, Gabriel Mwènè Flux

 

Gabriel Mwènè Okoundji - L'âme blessée d'un éléphant noir (Extrait) 

Il pleut.

Le ciel s’affirme dans l’éloge de la bassesse jusqu’au bout de l’ignorance

les Dieux blessent les nuages à coup de fourches. Ils ont raison.

-          les anges ne sont pas moins traîtres hélas –

la pluie tombe dans a sa part de bonheur dans l’a gloire d’être au monde

le soleil est en fuite et le guetteur des cieux déchoque

la pénombre devenue

message de la douleur

superbe énigme qui engage l’homme à se préserver ou à préserver

-          la gloire de l’innocence –

au bout de l’inconnu de la vie

la lune est présente. Elle sème un éclat de lune dans le lait des éclairs

la foudre est témoin. Elle se réchauffe feu par feu dans le lit du tourbillon

 

 

Gabriel Mwéné Okoundji - L'âme blessée d'un éléphant noir (Extrait) 

Si ton intinéraire te désavoue
accepte de tomber sans précaution. La chute
est humaine. Ne pleure pas. Elle est le témoin
de la traversée des sentiers. Ne pleure pas. L'expérience
est au prix
de la marche éternelle.
            
verse des larmes si
ton coeur mordu par la douleur
te le réclame
mais ne pleure pas

 

Gabriel Mwènè Okoundji - Parcours 

Tu n'as qu'une histoire.
                   
Ton histoire incommensurable.
                  
Elle s'étend à perte d'étonnement
sans perfection
dans les couloirs de la passion.
              
Ton histoire est précieuse.
             
Moi, j'exige de toi
un silnece.
Pas de ce silence des états communs
aux aguet du moindre muirmure.
j'exige de toi
le silence d'un marigot
ou d'un lac
ou d'une larme.

Pas de ce silence fugitif
qui oxyde les pactes
à même les langues de l'idiome.
             
J'aimerais te conduire
à petits pas de blessé
dans la voix du silence
jusqu'au secret du silex.



 

Gabriel Mwene Okoundji - N'oublie pas (Extrait de Gnia) 

N’oublie pas 

Dans la splendeur de la douleur

Les mots du brouillard n’appartiennent

Qu’au brouillard

Manifeste gravité.

 



 

Gabriel Mwènè Okoundji - Reveillez-vous (Extrait I de Prière aux ancêtres)

Réveillez-vous, lucioles de mon enfance
j'ai mal estimé les turbuileces de mon destin
ne croyez pas cette folie qui couvre mon visage et mes pieds
ce n'est pas d'elle que je suis né
   
pardonnez moi de toutes ces attentes infidèles
je n'ai pas de patrie où graver mes réjouissances
et ma raison toujours s'enferme
dans l'incohérence de mes routes.
   

Gabriel Mwènè Okoundji - Indivisible

Ses rêves trop clairs, dans son lit de quiétude.

A présent – me dit-il, le cœur assoiffé de verbe – je désire

avoir tout

pour être heureux

 

Son âme en suspension comme une goutte de dans le

vide cosmique

Il ferme les yeux – car la nuit fait mûrir les promesses – et

attendit l’écho de son être.

Son cœur battant et chaque fois absurde, il remarqua

l’absence absolue en ces visages divers précipitant son

imagination.

 

C’est pourquoi par précaution, il aurait aimé savoir

ce que c’est que d’être heureux

avant de tout avoir.



Gabriel Mwènè Okoudji - Me voici au bout du chemin (Extrait de Gnia)

- Me voici

au bout du chemin

à l’heure de l’égarement

dans l’immobile nuit

de ténèbres noctambules

ô combien innocentes !

l’ombre est mon ombre

peau noire stérile

en son cœur noir stérile

voici mes pleurs

mon chant mon pauvre chant

ma dance ma pauvre dans

et les restes de ma légende démunie

j’ai perdu la parole par manque de parleurs

acquittez ma boiterie

 

- Geste d’une main

épopée d’une liberté

éclat de la force du feu

face à la dérive

la vie existe quand

plus rien n’a de sens

 

 

 

 

 

Gabriel Mwènè Okoundji - Qui ? (Extrait de Gnia)

- Qui ?

par qui

parmi nous

d’empreintes inconnues

garde l’écho secret d’un défi

face au ciel ?

j’avoue

en mon cœur en mon nom

l’audace et la ferveur

de soustraire à la pierre

le silence de son souffle.

 

 

 

Gabriel Mwènè Okoudji - Prière aux ancêtres (Extrait)

I

 

Réveillez-vous, lucioles de mon enfance

J’ai mal estimé les turbulences de mon destin

Ne croyez pas cette folie qui couvre mon visage et mes pieds

Ce n’est pas d’elle que je suis né

 

Pardonnez-moi toutes ces attentes infidèles

Je n’ai pas de patrie où graver mes réjouissances

Et ma raison toujours s’enferme

Dans l’incohérence de mes routes.

 

II

 

Ancêtres, le soleil s’est couché sur les collines de votre parole

De mes deux mains et de l’écho de ma voix, je vous prie

Je vous prie de toutes les larmes au nom d’Alima

Dites-moi l’ethnie où se récolte la sagesse

 

Etoiles, vous qui abritez mes aïeux dans le second horizon

élevez ma voix, élevez la famine de mon regard

et que grandisse en moi l’espérance d’une vision

au-delà des vapeurs du ciel et des océans.

 

Gabriel Mwènè Okoundji - Mot

Cette ride interminable qui s’enlise dans l’enclos de ton

regard

jusqu’où chantera-t-elle l’étrange à la lisière du visage

de l’homme.

La clarté du mot est à l’horizon de la parole tenue,

de la parole unique.

Il est temps de dire à l’ombre que d’ailleurs

est un grain

qui ne se cultive nulle part.

 

 

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